vendredi 27 février 2009


un petit survol de l'Avignon hors vitrine

enseignement
la colère des étudiants (et la grande crainte des petites universités) - un combat qui ne diminue pas (et l'autre jour une AG a eu lieu à l"Opéra, ce qui ne se devinait pas le soir lors de la représentation de Manon
la polémique sur la destruction du Collège Paul Giéra
les ouvertures et fermetures de classes dans le primaire

social
les petites fermetures et l'augmentation du chômage 13,29% mais crise encore limitée (vu notre faible industrialisation) http://www.laprovence.com/articles/2009/02/25/739432-Region-La-crise-reste-limitee-dans-le-Vaucluse-pourl-instant.php

urbanisme
la réactivation commerciale du Centre d'Avignon (appelée des voeux de la vielle dame sans voiture) http://www.avecmaxrieux.fr/archives/95
les pistes pour l'ancienne prison

culture
et un grand merci ! aux tutelles qui se sont enfin mises d'accord pour un plan de sauvetage de l'OLRAP (augmentation de budget de 600.000 euros au lieu des 900.000 euros prévus) - un grand merci navré aux musiciens qui ont accepté une solide diminution de salaire (mais l'effectif restera inchangé) - un espoir : plus de concerts et des enregistrements pour se faire mieux connaître, piste à l'étude.
http://sauvonslolrap.canalblog.com/archives/2009/02/25/index.html

et puis couac dans les projets de Madame le Maire (pôle d'art vivant)
http://www.avignews.com/clash-entre-l-ecole-d-art-et-la-mairie-@/article.jspz?article=10760
etc....

lundi 23 février 2009


salon de l'agriculture - ne nous manquez pas
Dans le département, avec plus de 20 % des emplois (agroalimentaire et activité induites comprises) l'agriculture reste la clé de voûte de l'économie. Autour de trois productions majeures (vins, fruits et légumes) qui assurent 90 % du chiffre d'affaires, le Vaucluse est également le premier producteur de cerises, de pommes golden et de raisin de table, le deuxième de tomates et de melons.L'agriculture représente 6,60 % de l'économie du Vaucluse, contre 2,70 % en Paca et 4,20 % en France.
données de Vaucluse Matin (et le département a bien besoin de cet embryon de richesse)

mercredi 18 février 2009


Une mamie refuse de soigner son cancer par manque d'argent (la seule chose qui me gêne dans l'article, ce mot "mamie" - article sur le site de La Provence
Solange Melissari, 85 ans, refuse de se faire hospitaliser car certains frais ne sont pas pris en charge et elle n'a pas les moyens

Solange Melissari a 85 ans. Une jolie petite mamie… qui refuserait presque de parler de peur de gêner. Cette Cavaillonnaise est atteinte d'un cancer, en phase terminale. Elle vit seule, mais très entourée au quotidien par ses "petits". Solange doit être hospitalisée rapidement mais elle refuse. Par manque d'argent.
Ses revenus sont faibles, à peine 630€ par mois. Elle verse 430€ de loyer. Le 4 février dernier, elle reçoit un courrier -par voie d'huissier- pour un dû au Trésor public de l'hôpital d'Avignon s'élevant à 435 euros. Cette somme correspond à des journées d'hospitalisation. Des frais qui ne sont pas pris en charge. Solange n'a pas le droit à la Couverture maladie universelle (CMU) à cause de quelques euros… de trop. Alors elle ne se rend qu'aux soins pris en charge à 100%. La pauvreté des personnes âgées La maladie, l'hôpital, la peur de mourir loin des siens et de sa maison, c'est déjà beaucoup de soucis à cet âge-là. Alors une lettre avec les mots "saisie-vente"… Mais toujours par peur de déranger, Solange ne montrera cette lettre que vendredi dernier. En fait, c'est son petit-fils qui a décidé d'alerter le médecin traitant.
Un médecin qui veut rester anonyme mais qui est écoeuré et dénonce, à travers ce cas, un véritable phénomène de société. Celui de la pauvreté qui s'empare des personnes âgées. Alors, en possession de la lettre de l'huissier, il s'est aussitôt rendu au Centre communal d'action sociale de la ville pour alerter une assistante sociale, qui devrait établir une demande d'aide auprès de la Ligue contre le cancer.
"Si je ne prends pas les choses en main, c'est de la non-assistance à personne en danger. Mon rôle est de signaler la mise en danger d'autrui mais derrière, il faut que les acteurs bougent aussi. Sinon, c'est ce que j'appelle laisser mourir de nos silences. J'ai fait quinze ans d'humanitaire et je n'ai jamais vu autant de merde que dans mon pays. Notre société devrait être capable d'accompagner ces gens humainement. Ma patiente a besoin d'être hospitalisée rapidement pour bénéficier de soins palliatifs. Même si on lance une hospitalisation à domicile, il y a des soins qu'elle devra faire à l'hôpital."
La direction de l'hôpital d'Avignon nous assure que des aides sont possibles. "Il faut les demander, explique le directeur adjoint. Lorsque nous envoyons des courriers de saisie, nous ne connaissons pas toujours la situation sociale des patients. Des procédures d'aides existent mais, à notre niveau, on ne peut rien faire."Peur de laisser des dettes Ce que regrette surtout ce médecin, c'est qu'il n'y a pas davantage de surveillance au niveau de la CMU. "Je ne fais aucune différence lorsqu'il s'agit de soigner… Mais je dis simplement qu'il y a des gens qui ont vraiment besoin de la CMU, d'autres non." Solange fait partie de ces personnes qui ont encore cette notion du respect. "Je ne veux pas laisser de dettes, je préfère rester à la maison plutôt qu'aller à l'hôpital, je ne peux pas payer. Je veux mourir chez moi…"
Par Mélodie Testi ( mtesti@laprovence-presse.fr )


responsabiliser les malades qu'ils disent

samedi 7 février 2009

ENSEIGNEMENT Avignon défend son université
par La Rédaction du DL le 06/02/09 à 07h35 (sur Vaucluse Matin)

Dans toute la France, une forte mobilisation était attendue pour cette journée de mobilisation étudiante. À Avignon, un millier de manifestants s'est rassemblé, à midi, place de l'Horloge, un livre à la main, symbole « de notre liberté à construire une réflexion » explique Lison, étudiante en licence de lettres parcours théâtre. « Une filière destinée à disparaître avec la réduction des budgets ».
« Mobilisés pour survivre »
Autour d'elle, des professeurs, des enseignants-chercheurs mais aussi de nombreux représentants du personnel administratif. « L'université d'Avignon et des pays de Vaucluse (UAPV) se mobilise pour survivre » résume un tract de l'intersyndicale (CDT, CFDT, FSU, UNSA, Sud) distribué au fil de la manifestation partie du site Sainte-Marthe, à l'issue d'une assemblée générale.
Menaces sur les petites universités
Petite université, l'UAPV est particulièrement menacée soulignent plusieurs enseignants. « L'un des problèmes majeurs pour Avignon est la dotation globale qui ne permet pas d'assurer les missions qui lui sont confiées et les conséquences de la mise en oeuvre de l'autonomie des universités, « de fait dans une situation de concurrence déloyale ». Défendre une véritable université de service public, voilà ce qui rassemble tout le monde.
Les lycéens aussi tentent de rejoindre le mouvement, de manière plus ou moins organisée. De futurs étudiants toujours inquiets de la réforme des lycées, suspendue mais non retirée.Des blocages ont d'ailleurs marqué le début de matinée, notamment au lycée Aubanel (voir par ailleurs) et aux lycées Philippe-de-Girard et Robert-Schuman.Rien, en revanche au lycée Mistral, contrairement à mercredi matin.
Le blocage lycéenne fait pas l'unanimité
Mais du côté des lycéens, le blocage, même filtrant ne fait pas l'unanimité. Comme ces terminales au lycée Aubanel, qui gardent le sourire mais aimeraient bien que le mouvement ne s'éternise pas.Du côté du syndicat Uni, le président Julien Augias est lui très critique et notamment sur le mouvement universitaire. Il demande « la liberté d'étudier ».
Mireille MARTIN