samedi 28 juin 2008













devant la mairie d'Avignon à 18 heures 30 - cercle du silence (j'avais oublié ce dernier point) très moyennement fourni, mais la distribution de tracts suscitait des échanges
à l'initiative de RESF84 et de diverses organisations
"combien d'hommes, de femmes et d'enfants privés de liberté et enfermés au centre de rétention pour des périodes pouvant aller demain jusqu'à 18 mois ?
combien de vies détruites avant que nous nous insurgions massivement contre les lois iniques qui décident du sort d'hommes et de femmes qui n'ont commis d'autre délits que de vouloir veni en France, "patrie des droits de l'homme", pour échapper à la misère ou à la mort."
Nous ne pouvons pas dire '"je ne sais pas"
Europe
Mardi 1er juillet, 18h, devant la mairie d'Avignon
Venez en discuter avec nous
Et mettre dans une urne symbolique le bulletin de vote que
Sarkozy et une majorité de parlementaires nous ont refusé !
À l'appel de ATTAC-84, UD-84 CGT, FSU, NPA, PCF, SOLIDAIRES-84, et de CITOYEN(NES).

La France assure la présidence de l’Union Européenne
Les Irlandais ont eu raison de dire NON
Et maintenant ?

Le NON irlandais, après les NON français et hollandais, confirme le divorce entre les peuples et l’Europe qu’on veut leur imposer. Les politiques mises en œuvre à l’échelle européenne démantèlent les services publics, mettent en concurrence les salariés, augmentent la pression sur les salaires et les dépenses publiques, et transforment toutes les activités humaines en marchandises. Tout cela au seul profit des intérêts financiers et dans un constant déni de démocratie.

Il est temps de prendre en compte ce que les peuples ont exprimé dans ces référendums et dans de nombreuses luttes sociales à travers l’Europe !

La Présidence française, du 1er juillet au 31 décembre 2008, pourrait être l'occasion de mettre en chantier une autre Europe répondant aux besoins et aux aspirations des peuples. Mais la politique européenne de Sarkozy n’en prend pas le chemin, comme l’illustrent les cinq principaux points de l'agenda de la présidence française :

La recherche d’un « truc » pour contourner le vote irlandais qui rend légalement caduc le traité de Lisbonne, au risque de discréditer encore plus une Europe incapable de susciter l’adhésion populaire.
Le 'pacte européen sur l'immigration et l'asile', qui renforce encore cette Europe-forteresse excluante et arrogante dont la récente 'directive de la honte' est condamnée par de nombreux pays.
Le 'paquet énergie et climat', qui impose les privatisations, le marché et le tout-nucléaire comme réponses globales au changement climatique et au choc pétrolier, au lieu de promouvoir massivement économies d'énergie et énergies renouvelables.
La politique agricole commune (PAC), qui favorise une agriculture toujours plus intensive, mécanisée et chimique, faisant la part belle aux OGM, alors qu’une agriculture paysanne et de proximité est nécessaire pour faire face à la crise alimentaire mondiale, sans dégrader l’environnement.
La politique de défense commune de plus en plus dépendante de l'OTAN et des États-Unis.

Les questions sociales et fiscales ne sont pas prioritaires : salaires, conditions de travail, mise en place de services publics européens, nouveaux droits tels qu’un salaire minimum européen, ne sont toujours pas à l’ordre du jour !

Que faire ensemble après le NON irlandais ?
Comment exprimer notre refus de cette Europe de la concurrence et de la finance ?
Comment exprimer ensemble notre exigence
d’une autre Europe, sociale, solidaire, écologique et démocratique

vendredi 20 juin 2008

Communiqué de presse Conseil Municipal du 12 juin 2008
repris du blog d'André Castelli http://andrecastelli.unblog.fr/
Une fois encore (une fois de plus !) la séance du conseil municipal d’Avignon a été l’objet d’un spectacle désolant où l’intérêt général et la démocratie sont rangés au placard. Notre groupe, qui a jugé bon pour le débat démocratique responsable de ne pas jouer de la chaise vide lors de la séance du 12 Juin, tient à rappeler avec force qu’il ne se résoudra pas à cette situation. C’est en restant dans nos sièges de l’opposition que nous ferons entendre notre voix d’opposants : telle est la raison pour laquelle nous n’avons pas quitté la salle ni les débats à l’ordre du jour comme l’on fait nos autres collègues. Nous réaffirmons avec force que chaque élu est en droit et en devoir se faire respecter dans l’exercice de son mandat. L’attitude persistante du maire et de sa majorité, consistant à organiser les débats sur le ton de la provocation nécessite une ferme condamnation et nous avons déjà eu l’occasion de le souligner.
La municipalité de droite saisira à chaque séance toutes les opportunités pour provoquer des incidents, devenant très facilement d’ailleurs et uniquement des opportunités médiatiques, et il y aura à chaque début de séance une occasion pour lever le siège et quitter les lieux. Face à ces provocations l’opposition devait-elle se résoudre au seul choix de partir ? Ce n’est pas le sens de notre engagement ni de notre conception d’opposition.
Seuls membres d’une opposition réduite à notre seul groupe nous avons ainsi apporté contradiction et propositions dans les débats sur les principales délibérations .
Sur le compte Administratif de l’année 2007, sur la pollution de la nappe phréatique de la zone de Foncouverte, sur l’augmentation des zones d’ Avignon infestées de termites, sur le nouveau site pour les populations gitanes, sur le contrat de ville, sur le champ captant de la Saignonne et les questions environnementales, sur l’aide exceptionnelle au club sportif AVB, sur la délégation de service public à RMG.
Notre positionnement reste fondé sur le projet que nous avons défendu tout au long de notre campagne électorale et soutenu par prés de 15% des électeurs. Contestation et construction avec des propositions, telle est notre ligne. La majorité municipale ne pourra pas miser indéfiniment sur le non respect de la démocratie pour solutionner les grands problèmes de notre ville et s’attaquer aux défis de ces prochaines années.
Pourle Groupe André CASTELLI