samedi 7 février 2009

ENSEIGNEMENT Avignon défend son université
par La Rédaction du DL le 06/02/09 à 07h35 (sur Vaucluse Matin)

Dans toute la France, une forte mobilisation était attendue pour cette journée de mobilisation étudiante. À Avignon, un millier de manifestants s'est rassemblé, à midi, place de l'Horloge, un livre à la main, symbole « de notre liberté à construire une réflexion » explique Lison, étudiante en licence de lettres parcours théâtre. « Une filière destinée à disparaître avec la réduction des budgets ».
« Mobilisés pour survivre »
Autour d'elle, des professeurs, des enseignants-chercheurs mais aussi de nombreux représentants du personnel administratif. « L'université d'Avignon et des pays de Vaucluse (UAPV) se mobilise pour survivre » résume un tract de l'intersyndicale (CDT, CFDT, FSU, UNSA, Sud) distribué au fil de la manifestation partie du site Sainte-Marthe, à l'issue d'une assemblée générale.
Menaces sur les petites universités
Petite université, l'UAPV est particulièrement menacée soulignent plusieurs enseignants. « L'un des problèmes majeurs pour Avignon est la dotation globale qui ne permet pas d'assurer les missions qui lui sont confiées et les conséquences de la mise en oeuvre de l'autonomie des universités, « de fait dans une situation de concurrence déloyale ». Défendre une véritable université de service public, voilà ce qui rassemble tout le monde.
Les lycéens aussi tentent de rejoindre le mouvement, de manière plus ou moins organisée. De futurs étudiants toujours inquiets de la réforme des lycées, suspendue mais non retirée.Des blocages ont d'ailleurs marqué le début de matinée, notamment au lycée Aubanel (voir par ailleurs) et aux lycées Philippe-de-Girard et Robert-Schuman.Rien, en revanche au lycée Mistral, contrairement à mercredi matin.
Le blocage lycéenne fait pas l'unanimité
Mais du côté des lycéens, le blocage, même filtrant ne fait pas l'unanimité. Comme ces terminales au lycée Aubanel, qui gardent le sourire mais aimeraient bien que le mouvement ne s'éternise pas.Du côté du syndicat Uni, le président Julien Augias est lui très critique et notamment sur le mouvement universitaire. Il demande « la liberté d'étudier ».
Mireille MARTIN

Aucun commentaire: