vendredi 25 juin 2010


manifestation pour les retraites du 24 juin 2010
après mes photos, article et photo de Vaucluse Matin

Hier à Avignon, avec 20 000 participants (7 500 selon la police), la mobilisation a atteint le niveau des défilés anti-CPE de 2006.

AVIGNON

«Les jeunes dans la galère, les vieux dans la misère, on n'en veut pas » scandaient hier les manifestants à Avignon. Avec plus de 20 000 participants recensés par les syndicats, 7 500 selon les forces de l'ordre, la mobilisation a dépassé en nombre celle du 27 mai dernier. Plus de 2 500 personnes avaient alors répondu à l'appel des mêmes syndicats (tous sauf FO). « Autant de monde, ça n'a plus eu lieu depuis le CPE (en 2006, NDLR), jubile Gilles Fournel, secrétaire général CGT-Vaucluse. Aujourd'hui, il a fallu modifier le parcours tellement les manifestants étaient nombreux. » Partie du cours Jean-Jaurès, la manifestation a fait une boucle pour rejoindre le cortège à hauteur de la rue Joseph-Vernet. Ailleurs, en région Paca, la mobilisation a aussi battu des records.

Le président du Conseil général a défilé

« C'est normal, explique Gilles Fournel. Avant les gens se mobilisaient sur des affirmations syndicales. Là, ils disent leur opposition au gouvernement et à son injuste projet de réforme. » L'annulation de la garden-party n'a pas suffi à amadouer la population. Ouvriers, fonctionnaires, jeunes, vieux, hommes et femmes étaient réunis "tous ensemble" pour dire leur ras-le-bol de voir « quelques privilégiés exonérés d'impôts alors que ceux qui triment, devraient à nouveau faire les frais de ce nouveau projet de réforme, notamment en travaillant plus longtemps ».

Hier, certains élus locaux avaient sorti leur écharpe tricolore pour grossir les rangs des mécontents. Même le président (PS) du Conseil général, Claude Haut, a défilé pour dire son « désaccord total avec les propositions faites par le gouvernement pour les retraites. » Comme des milliers d'autres voix dans le pays, il appelait à un système plus « juste ». Une chose est sûre, les syndicats ne laisseront pas le gouvernement régler la réforme en catimini. « On mènera des actions significatives en période estivale pour ne pas laisser retomber la pression sur le gouvernement », confie Gilles Fournel. Pas de doute, l'été sera chaud.


2 commentaires:

Anonyme a dit…

Quelle est la solution à l'endette ment? Au fonds de retraite défécitaires? Aux impôts trop élevés?

Suffit que vos élus coupent une chose ou l'autre, prennent une décision, peu importe laquelle pour que tout le monde sorte dans le rue. Notez, vous avez e climat pour ça (rire)!

Accent Grave

Brigetoun a dit…

il y a quand même une solution "recettes" qui a été négligée - et la dite réforme ne règle rien durablement et ne marche que si nous revenons au plein emploi (visiblement exclu) et en prenant les sommes provisionnées du temps de la gauche pour amortir le choc démographique de 2020