vendredi 30 janvier 2009
jeudi 29 janvier 2009
Olrap : Jacques Crespy président
L'Olrap (orchestre lyrique de région Avignon-Provence) demeure dans la tourmente. Hier, une assemblée générale des quatre tutelles (État, Région, Département et Ville d'Avignon) s'est tenue au tribunal d'Avignon. Le bureau a été reconstitué et Jacques Crespy a été nommé président. Cependant le directeur général n'a pas été désigné.L'Olrap a été placé en procédure de sauvegarde le 30 avril 2008. L'administrateur judiciaire, nommé par le tribunal, a estimé qu'il fallait augmenter le budget de cette structure à 895 000 €. Mais les tutelles ont contesté ce chiffre. « L'expert-comptable travaille sur les comptes » soulignait hier, Frédéric Béthune, représentant du personnel. « Aujourd'hui, les salariés attendent que les tutelles s'engagent à hauteur de ce que leur demande le tribunal ».Un conseil d'administration est d'ores et déjà programmé le 23 février, veille d'une nouvelle audience au tribunal de grande instance. Une solution définitive devra être trouvée avant le 30 avril.
sur Vaucluse-matin
lundi 26 janvier 2009
nouvelle trouvée sur le blog de Michel Benoit http://avignon.midiblogs.com/ (en date du 26 janvier 2009)
« L'hôtel Fonséca abrite non seulement le CCAS mais depuis 1963 le CMPP et le SSEFIS qui viennent en aide à plus de 200 enfants en difficulté et sourds. Ces deux établissement sont tout bonnement mis à la porte par la mairie et sommés de se reloger par leurs propres moyens... »"delipa" sur laprovence.com
(n'a pas été évoqué pendant la moitié de conseil municipal à laquelle j'ai assisté) - et je crie "non"
mercredi 21 janvier 2009
à tous,
Vous nous accompagnez depuis toujours, quelques mois, quelques semaines, depuis la soirée Utopia avec les Enfants de Don Quichotte…
Les derniers événements en date:
une lettre de la mairie, datée du 13 janvier 2009 nous a été adressée (en partie reprise dans les journaux de samedi matin) où il nous est indiqué qu’une somme de 30 000€ nous est attribuée pour la Médiation
Le projet de mobilisation à poursuivre en nous rassemblant dans le péristyle de la Mairie a été retransmis à la Mairie. Cette dernière (un service de la Mairie) nous a fait savoir qu’il conviendrait de cesser ces mouvements puisqu’une somme nous est finalement accordée. Dans le cas contraire, le versement de cette somme serait à nouveau menacé…
Face à cette situation, des réactions et décisions rapides se sont imposées…
·La somme annoncée, amputée donc de 13 000€ est incompréhensible: le choix n’est ni expliqué, ni argumenté (quelle partie de l’action serait superflue? Inefficace?… aucun commentaire, ni analyses de la part de la Mairie). Ce procédé ne peut être perçu que comme négatif, ou méprisant, en tout cas traduction d’une méconnaissance et avant tout motivé par une volonté de calmer les esprits.
Nous sollicitons une somme à hauteur de nos besoins, nous n’avons rien à marchander. Paradoxalement, la Mairie reconnaît encore la qualité de notre travail et le sérieux de notre engagement: reconnaissance exprimée donc de façon surprenante…
Malheureusement ou heureusement (à vous de voir) ce revirement indique clairement que votre/notre mobilisation et la médiatisation de ces sujets, permet d’infléchir les décisions!
· Au-delà de cette somme, nous en appelions également à un renouvellement de l’engagement de la Mairie (comme en 2003 pour ouvrir la Villa Médicis, grâce à l’implication de Mrs MARCUCCI pour la Mairie et CASTELLI pour le CG) afin de nous aider à concrétiser, notamment, les projets d’emménagement et de pérennisation de nos structures: la Villa Médicis (CASA), la Halte de Nuit (actuellement gérée par Imagine 84), la Maison Relais (projet de l’AHARP)… ce courrier ne laisse présager d’aucune rencontres ou engagements dans ce sens…
· Ces tergiversations, hésitations et positions contradictoires sont une illustraton de plus des difficultés que nos associations doivent affronter en plus de la difficulté de la gestion quotidienne de nos actions elles mêmes. Impossible d’avoir une vision claire de notre évolution à moyen terme; gestion financière hasardeuse et risquée; précarisation des salariés, sentiment de non reconnaissance et donc impossibilité de les “fidéliser”.
Nous avons donc maintenus, aux côtés du Collectif de Lutte Contre les Exclusions et les Inégalités, notre rassemblement (pacifique) à la Mairie, en cette fin d’après midi, à l’occasion du Conseil Municipal. Nous étions 30 à 40 personnes présentes. Lors de ce Conseil Municipal, monsieur CASTELLI ainsi que d’autres membres de l’opposition municipale ont pu aborder ce sujet, un débat s’en est suivi.
Ce que nous retirons de ce débat: il a mis en évidence un soutien et une reconnaissance certaine et sincère de la Mairie quant au travail de la Médiation de Rue. Un rappel que c’est bien la municipalité qui a également souhaité la mise en place de ce service… donc un discours paradoxal lorsqu’il est rapproché du projet de mettre fin à son financement… ou de le financer seulement partiellement. Il a également été question de l’absence de participation du Conseil Général et enfin du degré d’implication de l’Etat à qui incombe l’aide aux personnes sans abri…. Il est également apparu une certaine méconnaissance quant à la question de savoir si la fin de la Médiation de Rue mettrait en péril la Villa Médicis CHRS. Péril il y a bel et bien, non pas financier puisque les budgets sont distincts, mais péril dans le sens ou le service de Médiation de Rue nous permet de rejoindre les personnes les plus fragilisées, marginalisées et de convaincre certaines d’entre elles de rejoindre les structures d’hébergement, dont la Villa Médicis qui s’adresse précisément à ce public.
Nous entrons (nous entrons seulement semble-t-il malheureusement) dans une crise économique majeure. Cette crise va aggraver la situation déjà précaire de nombre d’entre nous. Elle est le fruit de trop d’égoïsmes, d’individualismes excessifs, d’inconsciences, d’abus divers… Ce système économique qui fait faillite, a permis à une petite minorité de s’enrichir sans limite, tandis que la pauvreté et la misère se sont développées au sein même de nos sociétés les plus riches.
Tout est affaire de politique et d’idéologies évidemment. Mais adoptons des politiques responsables et qui tirent enseignement de nos expériences.
Oui le souci de faire des économies et d’appliquer une gestion rigoureuse est légitime et nécessaire.
Mais admettrons-nous, à Avignon, d’économiser 43 000€ ou 13 000€ destinés à garder le lien avec ceux d’entre nous qui feront parti demain des 367 morts à la rue de l’année en France?
Des choix budgétaires s’imposent sans doute, le souci du développement économique de la Ville est évidemment légitime. Construisons des Hôtels de luxe si la clientèle est là et si cela s’avère profitable à la ville. Mais construisons en même temps des lieux d’accueil pour les personnes sans abri. Investissements qui peuvent l’un et l’autre alimenter le secteur du bâtiment en mal de constructions…
Pour lutter contre toute les formes de ce qu’il est convenu d’appeler l’exclusion, notre société doit se développer sur un modèle moins normatif, toujours plus tolérant, où la différence est acceptée y compris dans les choix d’habitat et d’occupation de l’espace public. Pour cela, les hommes et femmes politiques que nous choisissons devraient oeuvrer en ce sens, mais nous pouvons aussi changer notre regard, oser des rencontres et des engagements!
Restons mobilisés, manifestons nous encore à l’occasion du prochain conseil municipal. Retrouvons-nous à l’occasion peut-être d’une prochaine projection à Utopia.
Merci.
lundi 19 janvier 2009
article sur le B D A (que je trouve de plus en plus pertinent) il y a quelque jours, information, lue d'abord chez l"opposition de gauche, reprise également dans Vaucluse matin et à laquelle je ne voulais pas croire http://www.lebda.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=254:lassociation-casa-en-danger-&catid=21:action-sociale&Itemid=27
"L’association CASA offre depuis 2002 à la Villa Médicis un hébergement sans exclusif à ceux d’entre nous qui risquons un jour de tout perdre et de glisser vers la pauvreté et l’exclusion !
En complémentarité de ce lieu d’accueil de vingt lits, depuis 2005 « Médiation de rue » avec son équipe mobile sillonne les rues de notre ville, pour aller à la rencontre de ceux jetés sur le bas côté de la chaussée.
Nul étant prophète en son pays, ce travail de terrain bénéficie aujourd’hui d’une reconnaissance régionale, voire aussi nationale, et n’arrive pas à susciter l’intérêt de nos responsables locaux !
Pour preuve, la municipalité a décidé de retirer 43 000 euros de subventions à l’association CASA et de ce fait, fragilise grandement l’action menée en faveur des plus démunis.
Et pourtant, l’injonction ministérielle du 11 octobre 2008 ne semble pas avoir eu d’effets sur le choix de la municipalité « … vous veillerez à ce que les équipes mobiles intensifient leurs maraudes… ».
Ce désengagement financier laisse à la Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales l’entière et lourde charge, d’ailleurs impossible à assumer, du financement de l’initiative « Médiation de rue ».
Mieux que ça, lors d’un conseil municipal, la délibération concernant l’association CASA figurait dans la rubrique « Prévention de la délinquance ». Faire le raccourci entre délinquance et grande précarité, quelle audace !!
Apposer le sceau de l’infamie sur ceux que l’infamie accable, quelle prouesse !!
Et tout ceci au moment même où l’ancienne prison Sainte-Anne est tranquillement pressentie pour devenir un hôtel de luxe, où la majorité municipale souhaite créer un complexe de luxe à la cité administrative et qu’environ trois millions d’Euros sont réservés à l’amélioration du système de vidéosurveillance.
Et dire qu’au niveau local, certains pensent encore naïvement que l’idéologie est inexistante dans les choix politiques."
samedi 10 janvier 2009
FAITS ET PROCÉDURE
" Par jugement rendu le 30 avril 2008, le TGI a ouvert une procédure de sauvegarde de l'association de gestion de l'Orchestre Lyrique de Région Avignon Provence.
Une période d'observation a été ouverte pour six mois puis renouvelée pour la même durée par jugement du 4 novembre 2008.
L'affaire a été rappelée à l'audience du 16 décembre 2008 pour s'assurer que l'association soit dotée d'un représentant légal et de ressources certaines et pérennes par un engagement chiffré des autorités de tutelle.
L'administrateur judiciaire a fait état des avancées positives du dossier : versement par l'Etat d'une subvention exceptionnelle et avancée des négociations avec les salariés afin d'envisager une issue transactionnelle aux litiges en cours.
Il souligne cependant que les tutelles n'ont pas encore désigné le représentant légal de l'association ni pris d'engagement chiffré.
Il est demandé le renvoi de la procédure."
MOTIVATION
" La procédure de sauvegarde est engagée depuis le 30 avril 2008 et doit donc parvenir à une solution définitive avant le 30 avril 2009.
Force est de constater que les autorités de tutelle de l'OLRAP n'ont toujours pas pris la mesure de l'urgence s'attachant au règlement des difficultés puisque, loin d'être en état de proposer un plan de redressement, l'OLRAP n'est toujours pas dotée à ce jour d'un représentant légal ni d'un budget pérenne faute d'engagements formels et chiffrés.
Il y a donc lieu d'ordonner le renvoi de la procédure à la prochaine audience fixée le mardi 27 janvier 2009, pour s'assurer que la volonté des autorités de tutelle est bien de parvenir au redressement de la situation de l'OLRAP. "